Les institutions religieuses

            De l'année 1053 la ville devient un lieu du jugement épiscopalien immédiatement soumise à le Saint-Siège avec le premier évêque Azzolino; elle compte parmi les pasteurs de son Église des prélats de haut prestige culturel parmi lequel Guitmondo II, peut-être parmi les hommes les plus éminents, théologien, auteur des traités sur l'Eucarestia, sur la Confession, sur la SS. Trinité.
            Aversa vantait en plus la prestigieuse École de la Cathédrale où les disciplines le plus variées étaient apprises, spécialement celles de loi, législatives et grammaticales, tandis que Alfano, un des élèves le plus célèbre de son temps, dépuis archevêque de Salerno,en s'adressant à son ami Guglielmo se souvient l'ancienne période d'études passé,"...en cette ville, pleine de concours philosophiques"
(Giorgio Falco, Alfano de Salerno, 1912) et en exaltant "les vertus et la doctrine de l'évêque Goffredo (1059-73), ne hésite pas à exclamer:

Aversum studiis, philosophos tuis
In tantum reliquos vincis, ut optimus
Dispar non sis Athenis.

En outre le mêmê Alfano rappelle un fameux Guglielmo,grammatique aversaine et le célèbre avec ces vers:

Cui tot Aversæ studiis ad auctum
Oppidum censum dedit atque dulcis
Culmen horis.

            Outre l'important siège épiscopalien qui unissait les plus anciennnes diocèses antiques de Cuma, Literno e Atella, la ville compte l'ancien centre du cenobitique de San Lorenzo, lui-meme immédiatement soumis à le Saint-Siege, qui, avec celui féminine de San Biagio, constituirent des points importants de référence monacale de prestige et de vante en Italie. Le Couvent de San Lorenzo est connu aussi pour le séjour et la captivité de l'Antipape Alberto de la Sabine, dit aussi d'Aversa, sali au throne pontifical dans le schisme contre Pascal II, qui y resta réclu de 1101 jusqu'a sa morte.
            La construction de la quatrième enceinte de murs et l'englobement du bourgh de San Biagio remonte au 1382. Le bourgh antique de
Savignano, dont nous avons déjà des nouvelles de l'IX siècle, sera enfoncé seulement plus tard tandis que celui de San Lorenzo sera toujours hors des murs.



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Patrimoine artistique-monumental