L’essence ( c’est-à-dire, l’essentiel et le moteur) de l’existence et de la profession par P. Marcon, éducateur professionel et professeur universitaire, Rome, Italie – Anversa (Belgio) Congresso FESET 20 novembre 1999

 

J’aime beaucoup rappeler le mot ancienne et célebre, il me semble, d’Augustin d’Ippone ( 354 – 430 ): Aimes-tu et fais-tu ce que tu veux. (Ama et fac quod vis)

Naturellement la question est de savoir qu’est que c’est l’"amour"; un amour de possesion ou un amour de donation, qui rien démande aucune récompense, pas plus au niveau affectif que finacier? La question porte sur la liberté où l’action ethique découle d’un exigence interieure à la personne, du respect de soi ( et donc des autres, qui sont l’ autre de nous ), du besoin de cohérence avec sa dignité de personne humaine.

Dans une profession comme la notre, je pense qu’il faudrait reflechir sur le socle de base, on pourrait dire "dur" pour indiquer l’impossibilité à l’éliminer sans éliminer la profession et la personne du professionel, c’est à dire, "l’identité" où les changements jaillissent de ce qui ne change pas: le "moi" pour lequel je suis maintenent ce que j’ai été; et je serais ce que je suis.

Ça, selon moi, c’est beaucoup plus importante que la fuite vers l’avenir, vers les année 2000 !

Mais la fuite est plus facile parce qu’elle nous permette de ne pas regarder en nous, tout de suite, immédiatement, hinc et nunc, ici et maintenant; elle nous permette d’exterioriser les problemes et d’ en confier la solution aux autres, sans rien payer directement et personellement ou avec un coût faible. Mais un "moi" que pour respecter soi même, n’est pas un "moi-moi"; plutôt un "moi-nous".

En effet, l’éducation est, et a été toujours structurellement et de necessité, changement, autrement elle n’est pas éducation; il faut reflechir sur la direction du changement et sur les modalités de ce changement. La mort aussi est un changement et il y a eu quelque personne, comme Saint Paul, qui desirait la mort pour voir Dieu. Donc le changement implique une "culture", une conception de la vie, et l’esistance d’une réalité qui puisse se renouveler.

Comment ? En quelle dirction ? Pouquoi ?

C’est un changement dans le domaine de l’homme, donc libre, pas obligé. Mais pas toutes changements sont de changements humains: toutes êtres vivsants changent; c’est le "devenir" d’Eraclite, le "panta rein"; c’est la puissance qui s’actualise, d’Aristotele: une essence humaine qui se réalise selon soi même, c’est à dire suivant cette "essentialité" potentielle: le changement n’est pas réellement chamgément si ne suive pas ce que l’homme est en tant qu’ homme et en tant qu’ individu. L’éducateur aide dans une perspective de coéducation, d’éducation ensemble, "avec" pour ameliorer et solliciter ce passage de la puissance à l’actualisation; nous éducateur sommes toujour en situation "pascal", d’aide au passage..

L’éducation est, et a été toujours de necessité éducation à la socialité et en perspective futuriste: n’est pas une découvertE d’aujourd’houi; à l’heure actuelle on pourra affirmer qui on a une conscience plus profonde de cette réalité.

Toujours pour un homme, pour un éducateur le présent est un instant qui fuit; donc qu’il n’existe plus de qu’il est, qu’il faut le prendre dans sa fuite; le passé devient mémoire et expérience, utile et valable, si l’on l’utilise pour le présent et pour l’avenir. Encore une fois c’ est Augustin d’Ippona, qui nous invite, dans ses "Confessions", à reflechir sur le temps, sur le passè, le present et l’avenir: le présent comme memoire et experience du passé, le présent comme experience existentielle, le présent comme préparation de l’avenir.

Donc, c’est le présent qui nous appartient et que nous a toujours appartenu d’une manière complète, même si très, très rapide.

A propos de cette perennité du passé e du présent , nous pouvons rappeller des témoinages célèbres:

Je ne suive pas jamais les personnes dans le reveil et les rêves fin siècle ou fin année ou fin lustre pour une purifiation nouvelle qui est, selon moi, une manifestation d’immaturité, et de naïveté car "chaque jour est un autre jour" et chaque instant est un nouveau instant", hinc et nunc, ici et maintenant, tout de suite, pas demain ou l’année 2000.

Nous serions à l’avenir, notre action éducative sera à l’avenir en fonction de notre "être" dans le passé. Il n’y a pas de salut en dehors de l’"avoir été" et de l’"être", l’essence humaine et professionel que nous devrions être et qui est comme l’essence liquide, moteur de la vie.

Le problème n’est pas l’avenir, mais le passé et l’aujourd’hui comme istant pour instant, potentiel avenir. Le problème est de se donner un’interiorité permanente qui soit toujours capable de progresser et de s’exprimer par de modalités differentes par rapport aux personnes, aux âges, aux époques.

Pour celà, paraphrasant Augustin, je dirais:

Sois-tu, sois toi même; sois-tu un professionel, et fais-tu ce que tu veux.

Maintenent et toujours. Now and for ever.

 

En conclusion:

L’essentiel pour l’avenir de la profession est de soigner plus en plus , aujord’hui , hinc et nunc, ici et maintenant:

experiences professionelles supervisées par des éducateurs plus anciens, integrée et organique ou le point de départ soit l’experience professionelle sur le champ et non seulement une culture conceptuelle dejà prête, necessaire, mais pas sufisante, surtout comme point de départ.

La plus grande révolution, le plus grand changement en avant, en mieux, la plus grande évolution, est un changement et une evolution réelle, vraie, radicale, progressive et non pas occasionelle, de convenance ou d’apparence: ceux qui percevoient la vie en tant que changement evolutif n’ont jamais rien à changer parce que le changement évolutif pour eux, est un réalité continuelle; il n’est pas question de changer pour changer, ou de penser et faire une programmation du changement à l’avenir ou pour les autres: il faut changer toujours, au présent (s’il faut changer) suivant les besoins à l’interieur de soi même et, à l’extérieur, pour les autres personnes humaines.

(avec la collaboration, pour la traduction, de Fabrizio Fortunati)